• On peut le laisser à la maison – solution la plus simple et la plus pratique – mais on rentre du travail le soir, crevé et la boule au ventre en espérant que notre chien n’a pas retourné le mobilier pendant notre absence, parce qu’on a ni la force, ni le temps de nettoyer derrière – canapé déchiré, frigo vidé, poubelle retournée, chaussons dévorés… – et en même temps, on prie aussi pour ne pas recevoir l’énième appel du voisin qui se plaint déjà trop souvent des aboiements répétitifs de notre chien…
• Ou alors, on le confie à une personne de confiance…
  • gratuitement – en priant pour que le voisin, l’ami ou la famille sache s’en occuper correctement et qu’il n’y ait pas d’accident parce qu’on a aucune assurance en cas de dégât…
  • ou à un professionnel – en pensant sérieusement à vendre son rein – parce que 20,00€ l’heure à raison de plusieurs fois par jour, plusieurs fois par semaine, par mois, et ce, durant plusieurs années, ce n’est pas toujours accessible pour tous les budgets…

Mais lorsqu’on part en vacances, à priori, il paraît plus simple de le prendre avec nous… enfin “plus simple”… finalement, pas vraiment…

Lorsqu’en 2021 Laetitia est partie en vacances avec son chien, Patch, elle s’est confrontée aux problèmes des sites touristiques qui sont interdits d’accès aux chiens, comme les musées, les châteaux ou les piscines par exemple… Et en même temps, elle ne pouvait pas le laisser seule dans l’hébergement de vacances : Patch aurait aboyé toute la journée et il aurait pu retourner la chambre, submergé par l’anxiété. Alors comment font les millions de propriétaires de chiens qui se retrouvent dans la même situation chaque année ?

Ce n’est pas pour rien si la France est championne d’abandons d’animaux de compagnie en Europe. Avec 100 000 abandons chaque année, dont 60 000 durant la période estivale, la France n’a pas de quoi frimer sur ce triste podium ! Alors on emmène notre chien avec nous, on erre avec lui dans les rues, sous 30 degrés, on fait face à la foule, on le laisse supporter le goudron bien trop chaud pour ses coussinets ou on l’abandonne dans la voiture en plein cagnard ? Bref, vous le constatez par vous-même, voyager avec son chien peut aussi se transformer en un véritable casse-tête émotionnel et logistique !